Par PIDZ
On s’était rencontrés il y a une quinzaine d’années lors d’un concert organisé par Gérald de l’asso lilloise Ginko Musik. MICK HART guitariste-chanteur australien produisant un folk-blues au son exotique pour mes oreilles d’européen élevé au rock, m’a rapidement touché avec cette voix singulière posée sur sa slide guitar. Et puis nous nous sommes revus au delà des concerts.
Au fil de notre amitié naissante, j’ai appris que c’était Ben Harper, à la sortie d’un concert, qui lui avait conseillé de venir en France ; « Ils vont adorer ce que tu joues » lui avait-il dit. Il n’en fallait pas plus à Mick pour prendre sa guitare, quitter l’Australie et changer d’hémisphère. Mais le monde de la musique fonctionne différemment ici et ce ne fut pas aussi simple qu’il ne se l’imaginait. Il décide quand même de rester. Toujours épaulé par Gérald et Ginko Musik, il parcourt alors le pays et l’Europe avec son folk-blues, son sourire et ses guitares. De petites en grandes salles (et jusqu’à l’Olympia), de festivals en premières parties prestigieuses (Bob Dylan Coldplay, Sting, John Butler Trio, …), il creuse son sillon, son nom circule chez les amateurs de blues au sens large, il séduit « Le pont des artistes » sur France Inter pendant que le Nouvel Obs le présente comme « le petit frère de Jeff Buckley », …